Est-ce que la conscience survit à la mort du corps?

Est-ce que la conscience survit à la mort du corps?

Qu’y a-t-il après la mort?

Voilà une question qui amuse les philosophes et métaphysiciens depuis toujours mais qui peut parfois effrayer le commun des mortels (jeu de mots improvisé)

L’angoisse qu’on peut parfois ressentir vis-à-vis de la mort provient de la peur de l’inconnu. Malgré les multiples tentatives des religions et philosophies qui nous entourent, nous n’avons aucune preuve concrète de ce qui se passe après la mort de notre corps physique. 

En 1641, le philosophe René Descartes a formulé le point de vue du dualisme qui affirme que notre esprit est une substance immatérielle distincte du corps. Ce qu’on appelle notre ‘conscience’ serait donc séparé de notre corps physique. Notre enveloppe corporelle ne serait qu'un médium pour permettre à notre conscience d’expérimenter la vie sur terre. 

Ce qui nous amène à la question, est-ce que notre conscience survit à la mort du corps? 

Malgré le manque de preuves tangibles d’une vie après la mort, plusieurs témoignages viennent pourtant affirmer qu’il existerait effectivement une vie après le décès du corps physique. Ces témoignages sont ceux d’hommes et de femmes ayant vécu une expérience de mort imminente (EMI). 

Une EMI est une expression désignant un ensemble de « visions » et de « sensations » consécutives à une mort clinique ou à un coma avancé. Donc même si le corps physique de ces individus avait été rapporté comme mort, leur conscience, elle, était toujours éveillée et a fait un voyage dans « l'au-delà ». 

Les témoignages analysés pour cet article ont été recueillis par le Dr. Raymond Moody, psychologue, physicien et docteur en philosophie. Dans ces témoignages, il est possible de remarquer des ressemblances et des similitudes entre les expériences surnaturelles qu'on vécuent les individus ayant fait une EMI. En voici quelques-uns: 

La décorporation

Parmi tous les témoignages recueillis, chacun explique que lors de la constatation de leur mort physique, leur âme a quitté leur corps. Ils se sont sentis aspirés vers le haut et sont devenus leur «corps spirituel», une sorte de petit nuage de vapeur, de lumière mais qui n’avait pas d'yeux, ni d'oreilles, ni même de membres. La plupart d’entre eux se trouvaient tout en haut de la pièce et pouvaient voir leur corps inanimé sur le lit d’hôpital ainsi que tous les médecins et infirmières qui s’y trouvaient. Les sujets racontent que puisqu’ils n’avaient pas d’oreilles, ils n’entendaient pas les humains parler, mais ils comprenaient plutôt leurs pensées avant même qu’ils ne parlent.

« Franchement, non, je ne me rendais absolument pas compte que je ressemblais à ça! Vous comprenez, d’habitude, je ne me vois qu’en photo ou en me regardant de face dans une glace, et cela donne une image plate. Mais là, tout à coup j’étais, ou plutôt, mon corps était devant moi et je pouvais le regarder; je le voyais très nettement, en entier, d’une distance de près de 2 mètres. J’ai mis un certain temps à m’apercevoir que c’était moi. »

Le tunnel obscur

Une fois la décorporation faite, ils se sentirent aspirés dans un tunnel obscure qui les mena dans «l’autre monde».

« J’ai fait une très mauvaise réaction allergique à une anesthésie et j’en ai eu la respiration coupée, un arrêt respiratoire. La première chose qui se produisit, tout a été très rapide, fut que je m’en allai à travers ce grand vide noir à une vitesse folle. On pourrait comparer cela, mettons, à un tunnel. Je me sentais comme emportée dans une de ces attractions foraines genre montagnes russes à une allure vertigineuse. »

Sentiment de calme et de paix

Tous les sujets, sans exception, racontent que lors de leur décorporation, ils ont tous ressentis une sorte de calme et de paix absolu. Certains ont dit se sentir connectés au vrai et puissant amour inconditionnel. Une sorte de chaleur et de bien-être jamais vécu auparavant.

« Je commençai à éprouver des sensations délicieuses. Je ne ressentais rien si ce n’est paix, réconfort, bien-être, un grand calme. J’avais l’impression que tous mes ennuis avaient cessé, et je me disais: ‘’Que c’est doux, que c’est paisible, je n’ai mal nulle part’’. »

L’être de lumière

Une fois rendu dans l’au-delà, les sujets virent apparaître un être de lumière qui leur posa certaines questions, par exemple: «Es-tu prêt à mourir?» «Qu’as-tu fais de bon de cette vie?» «Est-ce que ça valait la peine?»

« La voix m’a posé une question: « Est-ce que cela valait la peine? » et ce qu’elle voulait dire concernait la vie que j’avais menée jusqu’à terme, et le jugement que je portais sur sa valeur, sachant désormais ce que je savais. »

Le panorama de la vie

Après s’être fait guidés et questionnés par l’être de lumière, les sujets ayant vécu l’EMI racontent qu’ils virent soudainement défiler leur vie devant leurs yeux. Comme une sorte de suite d'images rapide sur toutes les étapes importantes de leur vie. En voyant le résumé de leurs vies, ils étaient capables de ressentir exactement les émotions qu’ils ont vécues à un moment précis et les émotions des gens de leur entourage. 

« Après tout ce fracas, après cette longue avancée à travers l’espace noir, toutes les pensées de mon enfance et ma vie toute entière m’attendaient au bout du tunnel, comme jaillissant devant moi. Ce n’étaient pas exactement des images, je dirais plutôt des formes de pensée. Je ne sais pas comment vous l’expliquer, mais tout était là, tout se trouvait là en même temps; je veux dire: c’était une vue mentale de tout l’ensemble à la fois. Je pensais à ma mère, à mes mauvaises actions. En revoyant les sottises que j’avais faites étant enfant, je pensais à mes parents et j’aurais tant voulu ne pas avoir fait les choses que j’avais faites, j’aurais voulu revenir en arrière pour les dé-faire... »

Tous ces témoignages ne sont évidemment pas suffisants pour constituer une preuve concrète d’une vie après la mort. Par contre, ils sont suffisants pour venir ouvrir nos esprits et nous questionner sur la vraie raison de notre présence ici, sur la terre.

Namaste

Laurence

 

Article écrit par: Laurence Lévesque

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